Commémoration de Hiroshima et Nagasaki
L’ambassade du Japon et le musée Diefenbunker ont co-organisé et présenté, le 9 août dernier, des évènements pour commémorer le 70e anniversaire des bombardements atomiques sur Hiroshima et Nagasaki.
Dans le cadre de la programmation, l’artiste résident Jesse Stewart a présenté quatre performances à salle comble au sein de l’exposition Requiem, qui jette un regard sur les effets dévastateurs des bombardements de 1945. L’ambiance de l’exposition, de concert avec le son évocateur du waterphone a inspiré les visiteurs à réfléchir sur la dévastation des attaques et les milliers de vies perdues.
Dans son discours liminaire, le ministre Karube a partagé ses réflexions sur la destruction causée par ces attaques, les vies perdues et les épreuves de la maladie et des handicaps vécus par les survivants. Le Japon étant le seul pays de l’histoire de l’humanité ayant vécu les horreurs de la dévastation nucléaire en temps de guerre, le ministre a réitéré l’engagement du Japon afin de poursuivre la sensibilisation sur l’impact des armes nucléaires. La directrice exécutive du musée Diefenbunker, Henriette Riegel, a fait écho à ces sentiments en disant qu’il ne faut jamais oublier les attaques sur Hiroshima et Nagasaki.
De plus, pour la troisième année consécutive, le Diefenbunker participe au projet de Grues pour la paix, dont le but est de plier mille grues d’origami afin de les envoyer au Monument de paix des enfants à Hiroshima. Ces grues en origami sont en mémoire de Sadako Sasaki, qui après l’attaque nucléaire souffrait de leucémie et avait comme but de confectionner mille grues.
Des employés de l’ambassade étaient sur place pour démontrer la méthode de pliage des grues en papier, en plus d’inviter les gens à essayer la calligraphie japonaise des mots paix, espoir et futur.
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